Mieux consommer (pt1): comprendre son rapport avec l’argent

Autour de moi j’ai entendu beaucoup d’histoires d’argent: cette copine qui refuse d’acheter des vêtements car elle pourra avoir besoin demain de ces 20€, cet homme qui possède plusieurs appartements à Paris mais est tellement radin qu’il vient les mains vides au diner, cette copine qui gagne plus que moi mais est à découvert à partir du 20 du mois; donc je voulais vous parler de ma relation avec l’argent, les achats et les “bonnes affaires”…

J’ai toujours eu un rapport très binaire avec l’argent, peut être parce que je suis née dans un pays avec des fortes inégalités financière et même si je l’ai quitté il y a longtemps, ma mère m’a appris à rechercher la stabilité et le confort financier avant tout le reste.

Peut être, ce rapport que ma mère a, elle, à l’argent est causé par le fait d’avoir grandi dans un gouvernement qui prônait le partage et la notion d’absence de propriété; la conséquence la plus courante chez l’être humain de l’interdiction, est l’effet fruit défendu: lorsque quelque chose nous est interdite, elle suscite immédiatement notre intérêt. Il n’est pas surprenant que les ex-pays de l’URSS sont
aujourd’hui très matérialistes et show-off

Ma mère a grandi en URSS, où des filles venant de bonnes familles se moquait de ses vêtements “de pauvre”, elle a connu la peristroïka quand les magasins se sont vidés et le rationnement. Elle aime se rappeler avec amusement de la queue de plusieurs heures qu’il fallait faire pour acheter de la viande et avec nostalgie quand mon père a vendu sur le marché noir sa paire de Levi’s pour lui offrir une palette de maquillage.

Aujourd’hui elle peut se permettre d’acheter ce qu’elle veut, mais la stigmatisation due à la pauvreté a suivi ma mère pendant tellement longtemps que j’ai réussi à en hériter même si je n’ai jamais connu la pauvreté.

Pendant très longtemps donner l’impression d’être plus riche qu’en réalité a été un de mes critères principaux pour m’habiller: toujours à la recherche de « bonnes affaires », j’ai fait beaucoup d’erreurs d’achat qui était due au faible prix d’un article!

Ceci n’est pas une longue introduction pour vous dire que j’arrête d’acheter sur internet, j’arrête la fast-fashion ou je deviens minimaliste, même si j’adorerais avoir 0 impact sur la planète j’en suis encore très loin; ce que j’aimerais bien faire, dans deux articles qui suivront, est de partager ma vision sur les achats et notamment sur ce qu’on appelle les bonnes affaires et qui sont plutôt des fausses bonnes affaires.


Quelle est votre histoire avec l’argent, votre relation à la consommation? Les « bonnes affaires » ça vous évoque quoi?

Quelle est votre histoire avec l’argent, votre relation à la consommation? Les «bonnes affaires» ça vous évoque quoi?

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